23/ Le changement impose d’appliquer une structuration nationale qui soit pleinement à la hauteur des volontés manifestées.
Le changement impose d’appliquer une structuration nationale qui soit pleinement à la hauteur des volontés manifestées. Et, pour ce faire, il convient de tout repenser. Il convient surtout d’inverser la tendance séculaire par laquelle il est entendu qu’une minorité élue par la multitude décide ensuite complètement pour elle.
La consultation populaire doit devenir l’organe principal de toute gestion nationale. Plus, c’est le peuple qui doit devenir l’initiateur des choix et décisions, et non un nombre limité de professionnels tous formés à la même école.
En fait, il va nécessiter de concevoir un système ne dictant plus les libertés individuelles, mais les épanouissant. C’est donc en donnant la parole à ceux qui voudront bien la prendre, en impliquant dans les processus de consultation et de décision l’ensemble des métiers composant la richesse nationale d’expression, que pourra justement se constituer la Nation que la terre de France nécessite.
Plus d’intellectuels aux commandes, mais une multitude de cercles représentatifs de la population qui seront constamment en connexion via les réseaux modernes de communication. Finis les patriarches politiques s’engrossant sur les masses, finies les dépenses exubérantes de fonctionnements oligarques. Ce sera une multitude d’êtres humains de toute condition, rémunérés en termes de suffisance par l’Etat, qui constituera la trame vivante de la gestion nationale.
Les intellectuels resteront les consultants indispensables à l’adéquate évolution de la Nation ainsi recomposée, mais n’auront plus accès aux prises de décision. Tout simplement car ce n’est pas par la tête et ses nombreux formatages et endoctrinements que l’on peut adéquatement considérer les besoins d’un pays et de son peuple. C’est plutôt l’expression des perceptions et aspirations que ce dernier porte sur ses propres conditions d’existence qui permettra l’émergence des compréhensions à entretenir et à resplendir.