34/ Tout ce que tu penses, tout ce que tu cultives intérieurement conditionne la fréquence que tu manifestes et rayonnes en l’existence.
Là se trouve l’un des aspects primordiaux de l’utilisation bénéfique de votre psychisme. Parce que son étendue d’expression ne subit aucune distance et vous relie constamment à l’objet de vos pensées, possédez-vous un instrument sans limite pour obtenir tout ce dont votre équilibre peut nécessiter. Car, une fois vos besoins primordiaux remplis, êtes-vous libres de vous nourrir de ce que bon vous semble. Par le simple apport physique, par sa conjugaison avec la mise en fréquence psychique, ou bien tout simplement par les capacités de votre psychisme.
La portée de ce que vous pensez, de ce que vous visualisez, constitue une réalité qui dépasse lumineusement ce que l’entendement de la majorité des êtres humains peut imaginer. Vous êtes véritablement, par votre psychisme, des êtres de création globale. Tant pour la culture de vos mondes internes que pour l’évolution de tous ceux qui participent à votre existence. Ce que vous nourrissez en pensée constitue véritablement la fréquence que vous vous offrez pour cheminer. Plus vous prendrez l’habitude d’évoluer ainsi, plus vous deviendrez maitre de votre incarnation. Plus vous vous offrirez donc la capacité de construire le monde que vous vous souhaitez.
N’oublies pas. Tout ce que tu penses, tout ce que tu cultives intérieurement conditionne la fréquence que tu manifestes et rayonnes en l’existence. La Vie en le Tout configurera ainsi ton évolution selon ce qu’elle perçoit nécessaire de te montrer et de te faire expérimenter.
C’est en ce sens que rien de figé ne peut être écrit à l’avance sur la teneur d’un chemin existentiel, tout simplement car vous en êtes les créateurs constants. Tout dépend de vous et de ce que vous cultivez en vos mondes intérieurs.
Soyez vous-mêmes, et la Vie vous apportera ce qui vous correspond le mieux. Tout en sachant que la seule raison qui fait votre existence est bien de parfaire ce que vous êtes, de le reluire.
Cela n’amènera pas forcément que des épreuves agréables, mais elles seront enfin le reflet de ce que vous avez besoin de comprendre. Trop d’êtres humains se laissent envahir par des multitudes de considérations qui ne viennent pas d’eux, mais par lesquelles ils se laissent prendre nonchalamment. C’est un grand égarement à vos compréhensions, tout simplement car vous expérimentez ainsi non pas votre chemin, mais celui qu’autrui imprime sur vous. Vous ne vivez donc plus pour vous-mêmes, et êtes amenés à porter des fardeaux qui ne vous correspondent pas.
Cela fait la grande force des systèmes qui régissent vos sociétés. Par cette approche existentielle de vous laisser influer et même parfois submerger par les considérations extérieures comme par les problématiques d’autrui, celles de vos proches comme celles de votre entreprise par exemple, devenez-vous soumis aux évolutions communautaires. En plus d’y perdre vous-mêmes de grandes capacités à être, cette ouverture aux problématiques extérieures peut même empêcher celui qui les vit personnellement d’y faire correctement face. En effet, si les impulsions déstructurantes que la Vie vient lui manifester pour qu’il comprenne certaines réalités ne lui parviennent pas en leur intégralité, n’est-il pas dans des conditions poussées l’obligeant à évoluer. Il n’est lui-même plus qu’un bateau à la dérive, dont les flots salvateurs sont aspirés par d’autres qui partagent sa condition psychique d’existence. Ainsi, dans ce détournement de vous-mêmes, dans cette perte de liberté que vous vous occasionnez, risquez-vous en plus d’empêcher l’ensemble des éléments et individus de votre environnement existentiel d’évoluer comme il se devrait. De là s’enclenchent des situations parfois inextricables, en lesquelles tout le monde partage les chemins d’autrui et où plus rien n’arrive à être régenté.