7/ La raison est une émanation de l’activité multiple du cerveau, lequel n’est pas la source des pensées.
- Justement ! Ma raison déraisonne-t-elle ? Avec tout ce que je vis des mondes subtils depuis tant d’années, cela devient véritablement pour moi la première des réalités quotidiennes, faisant que ma raison le comprend et y participe pleinement. Ai-je donc évincé ce qu’on considère classiquement comme la raison, ou alors a-t-elle évolué ?
- Cette raison dont tu parles est une émanation de l’activité multiple du cerveau, lequel n’est pas la source des pensées comme les sociétés modernes le croient. Comme tout organe qui compose ton enveloppe corporelle, il est originellement là pour servir la Vie qui est en toi. Cependant, plus que les autres, le cerveau possède un fonctionnement malléable et s’habitue à évoluer dans la configuration qu’on lui propose.
La raison ayant été érigée depuis des siècles sur le piédestal de la culmination de la connaissance humaine, elle s’est naturellement habituée à vivre par elle-même, ne composant plus qu’avec sa cour sans cesse accrue de considérations et de méandres psychologiques. Désormais coupée de l’irrigation naturelle lui permettant de rester un outil ultime de compréhension du Vivant, la raison est ainsi devenue la propriété de pensées et de conceptions dépourvues d’intérêt pour la Vie et l’évolution en son sein.
Cependant, le vécu formate à être. Celui qui s’offre à sa Vie intérieure réenclenche naturellement le processus originel par lequel le cerveau pourra progressivement retrouver son rôle de gestionnaire des informations subtiles sans cesse transmises par les innombrables capteurs psycho-sensitifs qui parsèment le corps humain. Loin de simplement conceptualiser en données psychiques les informations perçues par les sens physiques, il reprendra alors toute l’étendue de ses fabuleuses capacités créatrices, lesquelles consacrent pleinement l’être humain comme l’enfant ultime de la création terrestre.
Et là, comme tu le perçois, tout semble devenir possible.
Je n’ai pas suffisamment expérimenté le vécu humain pour en savoir davantage là-dessus, mais il semble bien que les capacités du cerveau humain soient aussi infinies que paraît l’être l’Univers.